DIMANCHE 13 OCTOBRE 2013 ....UZES FINALE DES JC DE 5 ANS

c'est sûr qu'il est difficile de juger avec une (et même plusieurs) photo.

Une autre photo :
UDJET AL MOUNIRA, par LAHOUAR AL SHATANE (BA) et CORSICA BLUE (PS)
il a couru sur la 5 ans/60 km à Uzès est s'est qualifié mention "bon"
c'est un grand cheval (1m63 je crois) très doux et câlin, beau modèle sport.
http://www.brigitte-huard.com/index.php?fn=image&lang=fr&pre=g&lo&nb_page=48&numpage=0&searchword=udjet

PALO a écrit:

Toujour ce même article.

"Commerce : une demande croissante de plus jeunes chevaux Les chevaux d’endurance ont la cote et la Grande Semaine d’Uzès en apporte une nouvelle fois la preuve. L’élite des jeunes chevaux a séduit les acheteurs internationaux  fidèles à l’événement, écuries du Golfe Persique en tête. Les courtiers français travaillant pour elles ont laissé filtrer quelques informations sur des ventes souvent confidentielles. Les réservations et les ventes fermes sont à la hausse, estimées à une centaine de chevaux soit 14% de l’effectif des Finales (contre 10% l’an passé). Les prix sont stables, de 15.000 à 50.000 euros selon l’âge, l’origine, le modèle et les performances des chevaux. « Les 5 ans sont très prisés, précise le courtier Stéphane Chazel. Le lot est particulièrement relevé cette année. Les acheteurs se tournent aussi de plus en plus vers les 4 ans. » Guillaume de Thoré, Directeur adjoint de la Société Hippique Française, voit dans l’intérêt des acquéreurs pour ces plus jeunes chevaux le signe d’une dynamique commerciale porteuse : « La France détient le leadership sur l’endurance, tant en matière de qualité de chevaux et d’élevage que de performances. Les récentes médailles internationales en témoignent. » Les acquéreurs se sont tout de même disputé les meilleurs 6 ans, allant jusqu’à acheter des chevaux en pleine Finale et à demander au cavalier d’abréger l’épreuve et de ramener sa monture au box… -  "

Un article dans SHF info sur les ventes de chevaux:

"Le succès des finales SHF d’endurance, organisées à Uzès (Gard), illustre l’engouement renouvelé des professionnels du cheval pour cette discipline. Le bilan de cette édition 2013 s’est avéré positif, et des transactions ont été enregistrées. « Il y a tout de même deux façons de voir les choses » explique Didier Marion. « Du point de vue du nombre de chevaux vendus, nous observons une certaine reprise du marché. Par contre, ramenés aux coûts de production – et je parle uniquement des professionnels – les prix pratiqués se révèlent peu rémunérateurs. Comparé aux prix des années 2008-2009, cela reste encourageant mais pas suffisant. » D’après Didier Marion, les meilleurs chevaux de 6 ans s’échangeaient à 40,000€ en 2006, contre 30 à 35,000€ aujourd’hui. « Or, pendant ce temps, les charges ont augmenté, et donc la marge des éleveurs a diminué. »

Autre constat : le circuit de valorisation s’est raccourci. « Avant, un 5 ans n’intéressait pas grand monde, alors que désormais, il va se négocier à un prix approchant celui d’un bon 6 ans » témoigne-t-il. « La plupart du temps, les 6 ans participant à la finale SHF ont été vendus avant celle-ci ou sont proposés à des prix inabordables. » Cette évolution est très positive pour les éleveurs qui diminuent sensiblement le coût de valorisation, estimé à 20,000€ pour un cheval de 6 ans finaliste SHF.

Des transactions directes
Du côté de la clientèle, celle-ci s’est progressivement élargie mais reste concentrée dans les pays du Golfe. « L’originalité depuis quelques années réside dans leur besoin en chevaux de grande taille. Les propriétaires et cavaliers des pays du Golfe cherchent à s’équiper de chevaux plus grands que ceux de leurs voisins, symbole de prestige. Or, ce ne sont pas ceux-là qui gagnent ensuite les courses dans le désert, mais les plus petits ! ». De 2006 à 2012, Didier Marion a organisé avec l’aide du GECE une vente amiable lors des finales SHF d’Uzès. « Dès 2011, nous avons senti une baisse à la fois de l’intérêt des éleveurs et surtout des acheteurs pour cette démarche. Ce système n’est plus d’actualité car le commerce se fait ‘au cul du camion’. Les courtiers des grandes écuries internationales se rendent sur les concours interrégionaux où ils repèrent et achètent les bons chevaux. »

L’atout France
L’élevage français fournit depuis plus de vingt ans la majeure partie des performers internationaux, notamment grâce au Pur Sang Arabe et ses cousins, Demi Sang Arabe et Arabe Shagya notamment. « Le monde vient chez nous acheter les meilleurs chevaux » explique Didier Marion. « Les Emiratis continuent d’investir massivement. Mais je pense que nous aurions intérêt à développer le marché européen. Par exemple, les pays de l’Est produisent beaucoup mais ne vendent pas, même à bas prix. Les cavaliers de ces pays, voire même d’autres comme l’Allemagne, achètent en France car ils estiment que ce sont les meilleurs chevaux. Je pense également que le marché britannique serait intéressant à prospecter. Les utilisateurs sont prêts à acheter. Il faudrait pour cela communiquer plus largement dès le mois de juin afin d’inciter les acheteurs à se déplacer sur les finales. » Didier Marion et le GECE vont s’atteler à ce projet dès maintenant !"

Et ici, la présentation des 7 6ans Elite, 6 arabes et 1 shagya, avec video des trotting.